jeudi 1 mai 2008

Actualités : FORMATION PROFESSIONNELLE
Création de 9 200 nouvelles places pédagogiques


Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya d’Alger sera renforcé. 9 200 nouvelles places pédagogiques seront créées pour l’ouverture de la session de février 2007. "9 200 nouveaux postes pédagogiques en formation résidentielle et cours du soir renforceront le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya d’Alger pour la nouvelle rentrée professionnelle prévue pour le 24 février prochain", a affirmé Mme Faïda Madani, directrice de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger dans une déclaration faite à l’APS.
Ce nouveau programme 2007 permettra de réaliser quatre nouveaux centres de formation à Mahelma et Bordj-El-Kiffan. Cela assurera une formation de qualité aux nouveaux stagiaires des entreprises chargées de la réalisation des projets dans la région. Des entreprises ont fait part de leur disponibilité à garantir le volet pratique de la formation, a-t-elle encore indiqué. Les 9 200 postes se répartissent entre 300 sections de formation, dont 38 sections pour les sans-niveau relevant de 78 spécialités. Concernant les spécialités, les responsables du secteur œuvrent à la concrétisation et la confirmation du contenu de la nouvelle nomenclature des branches à laquelle plusieurs partenaires économiques et sociaux ainsi que des experts étrangers ont participé. Toujours dans ce secteur, la tutelle a demandé aux établissements de faire en sorte à ce qu’il y ait une promotion de l’artisanat. A ce sujet, la directrice a précisé qu’il y a eu différents recrutements d’artisans durant l’année 2006. "Ces artisans recrutés comme enseignants n’ont peut-être pas le niveau requis pour enseigner, mais ils ont le savoir-faire et l’expérience nécessaires", a-t-elle ajouté. Mme Madani a rappelé que son secteur compte 78 établissements de formation au niveau de la wilaya d’Alger dont 9 instituts nationaux. Elle a aussi précisé que le programme de formation s’oriente principalement vers les spécialités et les métiers les plus demandés sur le marché de l’emploi à l’instar de l’artisanat, la maçonnerie, l’agronomie et la protection de l’environnement, de manière à créer une symbiose entre la formation et le marché de l’emploi. Aussi, des accords de partenariat ont été signés avec des ministères à vocation économique comme ceux de l’Habitat et l’Emploi, pour former une main-d’œuvre qualifiée. A ce titre, Mme Madani a insisté sur l’importance du volet information, soulignant que plusieurs actions destinées aux demandeurs de formation ont été entreprises dans ce domaine, notamment la diffusion de guides d’offres de formation auprès des communes, wilayas, structures de la jeunesse et associations. La directrice de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger a relevé que le secteur a réceptionné deux annexes, à Baba-Hassen et El-Marsa d’une capacité de 200 places chacune. A noter que les formations professionnelles sont prévues pour la prochaine rentrée de février 2007.
Sihem Benkhemou

Actualités : PREVENTION CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES
Réhabilitation des médecins généralistes


Un séminaire-atelier sur la prévention et la lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (MNT) s'est ouvert hier à Alger. Il a pour objectif d'intégrer la prise en charge des MNT prévalant en Algérie au niveau des unités de soins de base.
Inscrite dans le projet de mise en place du programme national de lutte contre les MNT, cette formation de deux jours cible les médecins généralistes afin qu’ils améliorent la capacité du personnel de santé à prendre en charge et à renforcer les soins de santé destinés aux patients atteints de maladies chroniques sur les soins de santé primaire. Selon le Dr Djamila Nadhir, coordinatrice du programme national de lutte contre les MNT au ministère de la Santé, les résultats escomptés par ces cycles de formation sont, entre autres, la mise en œuvre des stratégies pour la réduction des facteurs de risque en unités de soins de base. Le médecin est considéré comme étant le premier maillon dans l'intervention sanitaire, pour réduire la morbidité et la mortalité liées aux MNT. Aussi, cette responsable dira que «le médecin généraliste constitue la pierre angulaire de ce programme, car il exerce dans des structures à proximité des populations ». Elle affirme en outre la nécessité de réhabiliter le médecin généraliste en lui donnant les outils indispensables pour sensibiliser les patients sur les facteurs de risque des MNT. Le Dr Djamila Nadhir a noté que les médecins généralistes sont appelés plus que jamais à assurer le suivi du malade en mettant en place une liaison entre les différents niveaux de soins et à faire l'éducation sanitaire du malade. Elle relève que pour réduire la fréquence des MNT, il est prouvé que seule la prévention primaire et secondaire par le biais de l'éducation et de la promotion de modes de vie sains, le dépistage et la prise en charge précoce sont des moyens efficaces. A ce titre, le Dr Djamila Nadhir dira que la prévention doit prendre le pas sur le curatif et sensibiliser la population à se faire dépister. A ce propos, elle a recommandé la pratique quotidienne de l'exercice physique pendant 30 mn pour dégager toutes les toxines et mauvaises graisses. Selon des praticiens, il est avéré que la population, surtout chez les femmes, 60% d’entre elles, dégage dès 35 ans une surcharge pondérale due au manque d'exercice physique. «Un hypertendu qui pratique l'exercice physique tous les jours réduit d'un chiffre sa tension artérielle, le diabétique réduit la dose d'insuline, alors qu'une personne saine diminue les facteurs de risque et allonge son espérance de vie», a assuré le Dr Djamila Nadhir. Il est à rappeler que six autres séminaires similaires ont été organisés par le ministère de la Santé depuis 2005 au profit de 630 médecins généralistes à travers le territoire national.
Sihem Benkhemou

Actualités : CENTRES D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE
Création prochaine d'un EPIC


Un établissement à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de la gestion des centres d'enfouissement technique des déchets au niveau de la wilaya d'Alger sera créé prochainement, a annoncé récemment le secrétaire général de la wilaya d'Alger, Mahmoud Djamaâ.
La création de cet Epic vient en application de la directive interministérielle signée entre les ministères de l'Intérieur, de l'Environnement et les Finances et qui régit la gestion et le financement des centres d'enfouissement technique des déchets. Cet établissement qui sera indépendant de Net Com (entreprise de collecte des ordures ménagères aura pour mission d'assurer une meilleure gestion des déchets à travers, notamment le tri, le traitement et le recyclage. L’orateur a précisé que deux autres centres d'enfouissement viendront renforcer les quatre centres déjà existants. Un à Staouéli, dont les travaux ont été achevés et l'autre à l'est d'Alger, dont la mission sera d'alléger la pression sur le centre de la capitale. Il est à signaler qu’une étude des plans d'orientation des déchets des hôpitaux, des abattoirs et les unités industrielles est en cours. En outre, la même étude prend en charge la création d'un centre d'enfouissement technique des gravats à Baba- Hassan et la réhabilitation de la décharge de Oued-Smar. Une fois remplis, ces centres de décharges seront transformés en espaces verts. L’opération touchera toutes les régions du pays. Au niveau du territoire national, on compte 16 centres d'enfouissement technique de déchets qui seront renforcés par 32 autres cette année et 65 autres dans les années à venir. Concernant le personnel, l'établissement assimilera les effectifs de Net Com qui seront renforcés par de nouveaux recrutements. La formation de ces personnels sera assurée par l'Agence nationale des déchets.
Sihem Benkemou

Actualités : DETTE DES ENTREPRISES CLIENTES
La Badr met en place le "règlement amiable"


La Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) a décidé d'opter pour le “règlement amiable” en vue du recouvrement des créances qu'elle détient sur les entreprises clientes, a indiqué hier cette banque publique dans un communiqué adressé à l’APS. La Badr explique que cette formule d'arrangement consiste à étaler dans le temps le remboursement des échéances des crédits que les entreprises clientes n'arrivent pas à honorer dans les délais initiaux.
En outre, cette démarche vise principalement à assainir le portefeuille des créances de la Badr et à alléger les charges qui pèsent sur les entreprises clientes en raison de contraintes à caractère économique et social. Elle souligne également que tout en constituant une bouffée d'oxygène pour les investisseurs concernés, ce dispositif est basé sur “de nouvelles conditions permettant de préserver au mieux les intérêts de la banque”. La Badr, qui retrouve peu à peu sa vocation originelle de banque agricole, est appelée à contribuer au financement des secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture et du monde rural. Ce recentrage d'activités a donné naissance à une nomenclature comprenant plus de 300 filières d'activité telles que l'agriculture, l'industrie, l'agroalimentaire, l'industrie des boissons, l'emballage et la chaîne du froid, la pêche et les activités périphériques contribuant au développement rural. D'après les dernières statistiques disponibles, plus de 85 % du portefeuille de la banque se trouvent dans cette nomenclature. Son capital social, pour rappel, s'élève à 33 milliards de DA.
Sihem Benkhemou